Le terme «figue » est apparu au XIIIe siècle. Le mot vient du provençal figo qui l’a emprunté au latin ficus. Il a remplacé la forme populaire fie et la forme dialecticale fige, qui ont eu cours jusqu’à la fin du XIIe siècle. Le nom latin vient possiblement de l’hébreu feg.

La figue est un fruit/fleur du figuier commun (Ficus Carica)  emblème du bassin Méditerranéen. Elle est considérée comme le plus ancien fruit domestiqué. Elle est classée en trois variétés : La figue verte (ou blanche) la nôtre, les figues grises ( ou rouges ) et les figues noires ( ou violettes, plus souvent récolté en figues de bouche comme à SOLLIES PONT.

Apportée par les Grecs sur « Le comptoir de Marseille » sa culture d’adaptation rapide aux diversités des terrains a envahi petit à petit toute la région jusqu’aux portes des Préalpes.

Le « Figon » dont l’appellation vient d’une étape de maturité de la figue blanche, situé juste à ses prémices, alors que le fruit entame à peine à changer de couleur, (passant du vert tendre au jaune clair) et que son orifice commence à s’entrouvrir «  à bailler ». On qualifie cette étape d’à peine «  tournant ».

La figue blanche, dont l’arbre fut  implanté  sur la commune de SALERNES et de son bassin regroupant les communes environnantes,  est un fruit ayant subi une mutation  et dont la souche originelle répertoriée   est la « Marseillaise ».

En effet cette transformation s’est produite à travers les temps  en fonction de son exposition  et de la nature de la terre (argileuse et calcaire)  sur laquelle les arbres, de faible développement et rustiques,  ont été implantés.